L’entrecroisement entre Histoire, fiction et actualité dans Le Dernier Été de la Raison

Dihia BELKHOUS

p. 105-114

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Dihia BELKHOUS, « L’entrecroisement entre Histoire, fiction et actualité dans Le Dernier Été de la Raison », Aleph, Vol.1 (2) | 2014, 105-114.

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Dihia BELKHOUS, « L’entrecroisement entre Histoire, fiction et actualité dans Le Dernier Été de la Raison », Aleph [على الإنترنت], Vol.1 (2) | 2014, نشر في الإنترنت 06 février 2017, تاريخ الاطلاع 29 mars 2024. URL : https://aleph.edinum.org/186

Durant nos lecture et analyse du texte posthume de Tahar Djaout, Le Dernier Été de la Raison, nous avons été interpellée par l’importance qu’y prend l’Historicité et l’authenticité des faits qu’il exprime. Ce roman interpelle nos repères identitaires et culturels, afin de nous plonger dans l’Histoire de l’Algérie des années 90. Dans ce récit où fiction, Histoire et actualité s’entremêlent, Tahar Djaout enracine personnages et évènements dans un temps référentiel qui restitue le temps réel historique. Quelle stratégie fictionnelle l’auteur a-t-il adopté pour mêler Histoire, fiction et actualité ? Il s’agira donc dans cet article de montrer comment le narratif fictionnel prend en charge l’actualité ainsi que des textes et témoignages historiques émanant de la presse.

During our reading and analysis of the posthumous text of Tahar Djaout, Last Summer of the Reason, we were called out(questioned) by the importance which takes there the Historicity and the authenticity of the facts which he(it) expresses. However, Tahar Djaout does not summon(convene) the History(Story) as an outside datum in the style of the kind(genre) of the historical novel: he(it) questions foundations and integrates(joins) them into his(its) subjectivity and his(its) writer’s sensibility carrying(wearing) a project of writing which pushes aside(knocks down) marks. Djaout so spreads(displays) a double facet: that of the novelist and that of the historian. The Last Summer of the reason, the novel of Tahar Djaout published(edited) posthumously, calls out(questions) to our identical and cultural marks, to plunge us into the History(Story) of Algeria of the 90s. In this narrative where fiction, History(Story) and current events become entangled, Tahar Djaout roots characters and events in a reference time(weather) which restores the historic real time. What fictional strategy did the author adopt to mix(involve) History(Story), fiction and current events? It will be a question in this article of showing how narrative fictional takes care of the current events as well as texts and historic testimonies emanating from the press.
Tahar Djaout, history, fictional strategy, press

لدينا الانطباع أحيانا من قراءة الرواية ذاتها في فترات مختلفة من تاريخ الجزائر و لقد لفت نظرنا الأهمية التي تأخذها تارخية و أصالة الحقائق التي تعبر عنها.
ومع ذلك، طاهر جاووت لا يسمى التاريخ كعنصر خارجي على طريقة رواية تاريخية : فهو يشكك في المؤسسات، ويشتمل على دمجهم في الذاتية والحساسية ككاتب مع مشروع الكتابة التي تتحدى المقاييس. طاهر جاووت يستعمل بالتالي جانب مزدوج : الروائي و المؤرخ.
دور المؤرخ هو تحليل الوضع الاقتصادي والاجتماعي من الشركات التي كانت موجودة لاكتشاف أسباب و طريقة التغيرات، في حين دور الكاتب هو توليد مخلوقات غير متوفرة، تخيلها ثم تمثيلها في رواية لقول الحقيقة : هذا هو الميزة والتحدي المتمثل في الأدب. و هذا هو التناقض الغريب الروائي / مؤرخ الذي ينجح فيه جاووت على ضمان أن نصل بصعوبة فقط إلى تمييز خيوط التاريخ من بين خيوط الخيال.
والهدف من هذا العمل هو الكشف عن الاستراتيجيات الوهمية المعتمدة من قبل المؤلف ، وهذا يعني، تقنيات السرد وعمليات الكتابة التي ستسمح سميائية فترات من التاريخ (الجزائري). و سيتبين إذا كانت سميائية التاريخ من طرف الخيال تمت عن طريق تضخيم الحقائق التاريخية ، أو عن طريق تخفيفها من خلال تغيير التاريخ عبر الخلق الروائي. كل هذا يقودنا إلى التساؤل عن أثار المعنى و عن تعدد التفسيرات المحتملة و العواقب المترتبة عن الوجود المشترك لتصريحات
تاريخ الجزائر , طاهر جاووت , الاستراتيجيات

La réflexion que je présente se propose d’étudier l’ambivalence romancier/historien que Djaout parvient si bien à assurer dans sa production romanesque, au point où l’on n’arrive que très difficilement à distinguer les fils de l’Histoire de ceux de la fiction. L’Histoire et la fiction demeurent au centre nodal de l’écriture de Tahar Djaout, elles sont également les voies qui permettent de pénétrer ses textes et de les questionner ensuite.

En explorant la production romanesque de Tahar Djaout, nous sommes frappés par l’importance qu’y prend l’Historicité et par l’authenticité des faits qu’il exprime. Ses romans sont tous une reprise fictionnelle de l’Histoire d’Algérie.

L’Histoire est présente dans ses écrits au point de s’affirmer à travers son choix d’insérer dans la trame narrative, des faits historiques authentiques et avérés. Il s’appuie sur des événements marquants de l’Histoire antique et moderne algérienne pour les intégrer dans ses fictions. L’Histoire et la fiction s’influencent mutuellement et sont les points fondamentaux de son écriture.

Cependant, Tahar Djaout ne convoque pas l’Histoire comme une donnée extérieure à la manière du genre du roman historique : il en questionne les fondements et les intègre à sa subjectivité et sa sensibilité d’écrivain. L’auteur alimente son écriture avec des éléments perçus comme vraisemblables, mais qui se sont avérés authentiques après consultation. Il montre alors une double facette : celle du romancier et celle de l’historien, l’un et l’autre attachés à un travail de recherche et de documentation sur l’Histoire et la société. La réalité historique et sociale sert de support à l’œuvre fictive et au projet réaliste et anthropologique de l’écrivain. De ce fait, l’œuvre romanesque prend un triple caractère : vraisemblable, historique et imaginaire.

Journaliste, poète, romancier, Tahar Djaout transcende les disciplines. Son dernier roman, Le Dernier Été de La raison désormais LDER1, s’inscrit dans un genre particulier à l’auteur, entre fiction, vécu, actualité et Histoire. Cette interaction dans l’écriture s’affiche d’ailleurs ouvertement dans une sorte d’avertissement de la maison d’édition au lecteur :

Tahar Djaout a été assassiné le 2 juin 1993. Quelques semaines avant, lors d’un séjour à Paris, il nous avait annoncé qu’il avait entrepris un nouveau roman, mais qu’il n’en était qu’au tout début. Le manuscrit que nous publions aujourd’hui a été retrouvé dans ses papiers après la mort. Il nous est parvenu après bien des péripéties. Il ne correspond pas au sujet qu’il nous avait indiqué. On peut penser que Tahar, de retour à Alger, a décidé de mettre de côté le projet très littéraire dont il nous avait parlé pour se consacrer à un récit plus directement inspiré par l’actualité.
Nous n’avons pas touché au texte sauf pour corriger des inconséquences mineures. (LDER : 5).

Cet avant-propos nous renseigne sur les conditions de publication du texte, tout en nous éclairant sur le fait que Djaout, influencé par les événements qui survenaient en Algérie, a mis de côté un premier projet pour pouvoir se consacrer à celui-ci. Nous sommes donc d’autant plus incités à nous interroger sur la place que tiennent l’Histoire et l’actualité dans le roman que toute sa trame paraît frappée d’authenticité : la description des événements, des manifestations, des personnages, de leurs actes et de leurs sentiments nous fait vivre des instants et des moments très proches de la réalité sociale, historique et politique du pays. Et l’Histoire y est présente jusque dans l’évocation directe des événements qui ont suivi la victoire du FIS aux élections législatives.

Le Front islamique du salut était une formation politique algérienne militant pour la création d’un État islamique. Elle a été dissoute en mars 1992 par le tribunal administratif d’Alger. D’abord cantonné à certains milieux universitaires, le mouvement islamique élabore une stratégie, dont le but est la conquête du pouvoir et l’instauration d’un État islamique. Lors des élections locales de 1990, premières élections libres en Algérie, le FIS triomphe. Prenant alors acte d’une situation qui risque de tourner à son désavantage, l’armée décide, le 11 janvier 1992, d’interrompre le processus électoral. Les assemblées communales et départementales dirigées par les élus du FIS sont par ailleurs dissoutes et les militants et sympathisants de la formation qui vient de remporter le premier tour du scrutin législatif sont emprisonnés ou expédiés dans des camps établis dans le Sud saharien. Alors que se multiplient les exécutions, animé par un projet d’écriture réaliste, l’auteur ne se contente cependant pas d’intégrer dans la fiction des faits de l’Histoire algérienne contemporaine, à commencer par les événements tragiques de la décennie noire : il s’appuie aussi sur des textes authentiques, parus antérieurement, qu’il injecte dans le corps textuel du roman. Cela se traduit dans ce texte par l’emprise de l’actualité, et sa référence au contexte social et aux événements tragiques de la décennie noire dans l’Histoire algérienne, des années 90 où le mouvement intégriste a vu le jour. L’intertextualité historique et documentaire est donc au cœur de la démarche romanesque de Tahar Djaout. Elle apparaît, dans ce roman posthume, comme un clin d’œil dévoilant le métissage entre le texte comme histoire (récit de fiction) et le contexte (récit en référence au réel historique).

Ce croisement entre le récit de fiction et la référence au réel historique donne naissance à un texte mixte dont les composants sont tellement liés qu’ils ne se laissent guère distinguer : un texte pour ainsi dire hybride, travaillé par l’intertexte événementiel et journalistique qui correspond à l’actualité prédominante du moment.

Actualité et Littérature

Dans cette perspective de métissage, et avec son verbe engagé et sensible, Djaout dévoile avec lucidité la réalité sociale et historique de son temps « Le fanatisme religieux, la violence et l’intolérance des Frères Vigilants, la désillusion et le désenchantement – ou plutôt la faillite – du système éducatif, la situation dramatique de la femme algérienne considérée comme propriété de l’homme sont autant des thèmes qui se cristallisent dans l’œuvre, que des caractéristiques de la société algérienne de cette époque. Le Dernier Été de la Raison baigne entièrement dans le contexte de l’Algérie durant la décennie noire. Ainsi dénonce-t-il, à propos des Frères Vigilants, une pensée et une parole qui bannissent toute curiosité interrogatrice susceptible de menacer leurs archaïsmes :

L’ordre nouveau voudrait élaguer l’humanité, mais aussi chaque être en particulier […] ne laisser de l’homme que la part soumise à Dieu – Dieu dont les maîtres nouveaux ont soigneusement tracé les contours : il ne connaît ni l’amour, ni le pardon, ni la compassion, ni la tolérance. C’est le Dieu de la vengeance et du châtiment. (LDER : 89).

Les sympathisants du FIS s’engagent peu à peu dans une lutte armée contre l’État. Dans ce contexte, de nombreuses personnalités civiles (intellectuels, artistes, journalistes) vont être assassinées dans des conditions ignobles.

Le Dernier Été de la Raison est un pamphlet littéraire vigoureux contre l’intégrisme islamiste aux premières heures de sa manifestation. Le roman raconte le quotidien de Boualem Yekker, libraire à Alger et père de deux enfants, Kenza et Kamel. Boualem assiste à la déchéance de sa ville, envahie par les barbus, où la vie ne se conjugue qu’au passé. Il n’a plus aucun client et personne n’ose s’aventurer dans sa librairie.

En rapport avec cette première démarche intertextuelle, l’autre caractéristique majeure de l’écriture djaoutienne réside dans l’insertion de textes et/ou d’articles de presse antérieurs dans une production ultérieure. Le procédé a pour effet de conférer plus de cohérence et de vraisemblance à la relation qui s’établit entre l’histoire fictive et le contexte social et historique du moment.

Presse et Littérature

« Un rêve en forme de folie », titre du deuxième chapitre du roman, illustre clairement le métissage presse / littérature et l’apport journalistique dans la fiction de Tahar Djaout. « Un rêve en forme de folie » a pour origine le titre d’une chronique publiée par Djaout (Djaout 1993).

Dans l’article, le mot « folie » s’est substitué au mot « réalité ». Ce choix s’explique par le fait que la chronique est insérée dans un nouveau contexte : elle fait directement allusion au titre du roman Le Dernier Été de la raison, qui renvoie à l’absurdité et à l’aliénation même d’une société qui s’est rangée aux côtés des prêcheurs de violence et d’intolérance. La chronique décrit plus précisément les atteintes à la mentalité collective et l’aliénation folle de cette société :

L’homme le plus souvent barbu, engoncé dans une tenue hybride où se marient la gandoura et la veste, le veston ou le pardessus ; la femme complètement invisible à l’intérieur d’une tour noire […]. Le résultat est là, sous nos yeux : couples forcés, attelés sous le même joug afin de perpétuer et multiplier l’espèce précieuse de croyants. Les femmes réduisent leur présence à une ombre noire sans nom et sans visage. Elles rasent les murs humbles […] soumises, s’excusant presque d’être nées. Les hommes devancent leurs femmes de deux ou trois mètres ; ils jettent de temps en temps un regard en arrière pour s’assurer que leurs propriétés sont toujours là : ils sont gênés, voire exaspérés, par cette présence à la fois indésirable et nécessaire. (LDER : 65-67).

 Il court bien d’autres informations, tout aussi déroutantes. On aura bientôt, selon les dires, des hôpitaux pour hommes et des hôpitaux pour femmes… Toute personne surprise hors de la mosquée à l’heure de la prière aura à répondre de son délit devant un tribunal religieux. On y mettra en vente quelques modèles de costumes que les citoyens devront porter. (LDER : 23).

Cette dernière citation met en exergue l’idéologie des nouveaux maîtres qui ont pris le pouvoir et cherchent à établir un état autocratique et monarchique ressemblant à celui du Moyen-Âge. Cet archaïsme idéologique est fortement dénoncé par Djaout dans son texte posthume, car l’auteur est connu pour être un grand défenseur des idéaux républicains, de la démocratie et de la modernité, contredisant ces idéaux de l’ignorance et de l’obscurantisme médiéval. Dans le journal Algérie Actualité n° 1368, il déclarait déjà : « En effet en cette fin de décembre 1991, il y a défaite de la démocratie en Algérie, il y a défaite de l’intelligence, il y a défaite de la raison. »

Dans le même sillage – la reprise dans le roman de textes antérieurs ancrés dans l’actualité algérienne des années 1990 – le titre du chapitre « L’avenir est une porte close » (LDER : 71) reprend une image d’une chronique intitulée « La foi républicaine », publiée dans le numéro 2 de Ruptures (20-26 janvier 1993) :

« Je me tiendrai hors de portée de votre bénédiction qui tue, vous pour qui l’horizon est une porte clouée. » (Ruptures, n° 2, 20-26 janvier 1993). Une autre configuration de l’intertextualité journalistique réside dans l’allusion, que Genette considère, dans la définition qu’il donne de l’intertextualité, comme sa forme la moins explicite et la moins littérale :

Je [la] définis pour ma part, d’une manière sans doute restrictive, par une relation de coprésence entre deux ou plusieurs textes, c’est-à-dire […] par la présence effective d’un texte dans un autre. Sous sa forme la plus explicite et la plus littérale, c’est la pratique traditionnelle de la citation ; […] sous une forme moins explicite et moins canonique, celle du plagiat […] ; sous forme encore moins explicite et moins littérale, celle de l’allusion, c’est-à-dire d’un énoncé dont la pleine intelligence suppose la perception d’un rapport entre lui et un autre auquel renvoie nécessairement telle ou telle de ses inflexions, autrement non recevables […] (Genette 1982 : 8).

En l’occurrence, la phrase « Pour elle nous vivrons, pour elle nous mourrons… » (LDER : 79) a une très lourde valeur historique : elle reprend le slogan phare des « nouveaux maîtres » qui ont pris le pouvoir, le Front Islamique du Salut (FIS).

Ce métissage textuel, circulation interactive entre des chroniques journalistiques antérieures et le roman, est un travail de transformation et d’assimilation de plusieurs textes dans un texte centreur qui garde le leadership du sens. Il nous indique que tout récit s’inscrit dans une culture, et que, à ce titre, il ne renvoie pas seulement aux réalités extralinguistiques du monde, mais aussi aux autres textes, écrits ou oraux, qui le précèdent ou qu’il accompagne, et qu’il reprend, imite et/ou modifie en générant multiples effets de sens.

Il ressort, en effet, de cette mixtion un texte métis dont les différentes composantes sont si bien reliées et fondues entre elles qu’aucune ne se laisse distinguer isolément. Cela nous mènerait à penser que l’auteur, submergé par les circonstances sanglantes du moment, a pris la décision de ne pas faire la distinction entre ce roman et un texte d’actualité : sa fonction de journaliste, Tahar Djaout la porte en lui jusque dans son imagination. Cette dimension journalistique confère au récit une historicité, voire une certaine authenticité. L’incursion d’un texte journalistique antérieur dans un texte romanesque postérieur a pour effet d’illustrer la profonde emprise de l’actualité sur les intellectuels algériens dont Djaout fait partie. Ce dernier tente, par le biais de ses écrits, de présenter sa version des faits de l’Histoire et de l’actualité algérienne pour mettre en garde le lecteur contre l’obscurantisme intégriste. Son texte romanesque, de ce fait, est empreint d’engagement militant : il ne s’agit pas simplement d’accentuer la dimension réaliste du roman par référence à l’Histoire, mais de prévenir le lecteur du danger que représente l’intégrisme, de la menace qu’il fait peser sur la stabilité de la société algérienne et l’existence de la république si chère à l’écrivain.

Il apparaît ainsi que, en tant que romancier, Tahar Djaout n’hésite pas à prendre le risque d’assumer sa fonction de journaliste en choisissant délibérément d’inscrire son œuvre dans un contexte sociohistorique et culturel réel. À travers les personnages et les textes qu’il déploie, il propose une lecture/ écriture de l’Histoire qui tend à restituer l’actualité du moment. Ce faisant, il réussit à écrire un roman qui est aussi une œuvre militante mémorable.

1 Le dernier Roman de la raison de T. Djaout est un roman posthume paru en 1999. Nous noterons en référence LDER.

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DJAOUT, Tahar. 1999. Le Dernier Été de la Raison. Paris : Seuil.

DJAOUT, Tahar 1993. Ruptures. Du 27 avril au 03 mai. N° 16

DJAOUT Tahar. 1991 Les Vigiles. Paris : Seuil.

DJAOUT, Tahar. 1987. L’Invention du désert. Paris : Seuil.

des Sciences Humaines de l’Université d’Oran. p. 20.

DJAOUT, Tahar. 1983. « L’Étreinte du sablier ». In Écrivains Algériens au présent, N° 6, Centre de Documentation DJAOUT, Tahar. 1995.

DJAOUT, Tahar. 1975. Solstice barbelé. Sherbrooke : Naaman.

GENETTE, Gérard. 1982. Palimpsestes : La littérature au second degré. Paris : Seuil. (Coll. Poétique).

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1 Le dernier Roman de la raison de T. Djaout est un roman posthume paru en 1999. Nous noterons en référence LDER.

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